La streetdance : tout ce que vous devez savoir

La plupart des danses de rues sont apparues dans les années 70, aux Etats-Unis. Dans les quartiers de New-York et du Bronx, ces danses mêlent les arts américains et africains. Moyen d’expression avec la musique rap et hip hop, il permet d’afficher ses revendications et de se démarquer du reste de la société. Ces danses sont associées à d’autres arts comme celui du graffiti, du beatbox, du slam et à d’autres sports comme le skateboard, le foot de rue et le bmx. A notre époque, le style vestimentaire est aussi un moyen de se démarquer dans une nouvelle mode, le streetwear. Dans la streetdance, on compte différentes danses urbaines.

Le hip hop : initiateur des danses de rues

Inventée dans le Bronx dans les années 70, la danse hip hop est créée en réponse aux conditions de vie déplorables de ses habitants. Inspirée de la danse d’Afrique de l’Ouest et de la région sud-américaine, le hip hop compte cinq piliers :

• La danse

• Le rap

• Le Djing

• Les graffitis

• Le beatbox

Pratiqué en groupe ou en battle, chacun doit afficher sa prestation quelqu’en soit la nature. En groupe, chaque danseur se place au milieu de sa crew pour montrer sa meilleure performance. En battle, deux groupes s’affrontent de la même manière, en effectuant chacun à leur tour leur prestation.

La danse hip hop allie le corps, l’esprit, l’espace et le temps afin d’afficher sa tension créative générée par l’urgence dans le mouvement. Le corps apparaît donc comme anonyme, rythmé par la gestuelle corporelle.

Le stepping : le rythme dans la peau

Le stepping tient son origine de danses africaines, du breakdance et du tap dance. En tapant des mains et des pieds, il se révèle être une danse très rythmique. Tout en chantant un hymne guerrier, différents danseurs s’affrontent un à un.

Cette danse a connu un grand succès grâce au film Steppin (Stomp The Yard), qui met en scène des crew qui s’affrontent sur du stepping. Pratiqué par les hommes et les femmes, le stepping est une danse extrêmement physique qui mérite une bonne condition corporelle et musculaire afin de la pratiquer.

Le breakdance : la streetdance au sol

Le breakdance est né à New-York, approximativement dans les années 70 (aucune exactitude temporelle). Dansé sur de la musique hip hop, il consiste à des figures au sol en battle de crew. Sous forme de freestyle (figures libres), cette danse se scinde en trois parties :

• Des mouvements de jambes rapides à la manière des boxeurs pour s’échauffer

• Des figures appelées footwork ou passpass, mains sur le sol et jambes courant autour du corps

• Des figures au sol, mains et/ou tête en appui par terre, dépendant de la force, de la vitesse et de la créativité

La plus célèbre figure du breakdance est bien sûr la couronne : en tournant sur la tête au sol.

Le popping : like a robot

Ayant pour source d’inspiration le funk, le popping est une streetdance assez connue. Son principe est simple : il consiste à une contraction et décontraction des muscles au rythme du beat, suivant les coups de caisse claire et autres percussions. On distingue trois styles différents dans le popping :

• Les hits : la contraction et décontraction des muscles en rythme

• L’isolation : l’imitation d’un robot

• Les angles : le mouvement des membres avec esthétique

On compte dans le popping quelques mouvements de base :

• Le twisto-flex : en tournant la tête, le corps et les jambes

• Le neck-o-flex : en tournant la tête et le reste du corps

• Le tutting : mouvements anguleux et rapides avec les mains

Crédit photo : Zabara Alexander - Photo sous licence CC